J’en entend tous les jours. Des bonnes, des moins bonnes, et beaucoup de merde. J’en subit chaque jour. Des gens superficiels, et potentiellement d’un intérêt inférieur ou égal à une huître morte. À tout ce que j’ai pu lire, entendre, voir, je m’ennuie de vous. Et je dis “vous”, car peut-être êtes vous de ceux, qui se plaignent comme le jour se lève, qui vendent de l’hypocrisie comme la nuit tombe, et qui sachent parler pour parler, et non pas pour essayer d’attraier ma curiosité.
Et si c’était ça mon collapsus? Et si c’était toutes ces foutaises?
Et ainsi se termine chaque jour. Il y a des choses heureuses, je ne dirais pas le contraire. Il y a peu de gens, mais il y en a qui savent me rendre content, et qui me donnent suffisamment de force pour marcher en dehors de mon lit chaque matin. Mais le reste… Remarquez, ce sont des mauvaises choses dont on se souvient le plus facilement. Et ce n’est pas que ça. C’est le trou de la sécurité sociale aussi gros que le trou de la couche d’ozone, c’est un policier tué, c’est un séisme en Haïti, au Chili, les tsunamis passés et à venir, c’est la faim dans le monde dont on en a rien à foutre, c’est votre sac Dolce Gabbana, votre ceinture Hermes, vos esclavages infantiles arbitraires quoiqu’involontaires pour votre petit bien être. C’est des soirées seuls, où je me dis que rien ne va. C’est des élections politiques qui ressemblent d’autant plus à un match de foot qu’à un devoir important, et c’est ces mêmes politiques que l’on votent qui font des allusions au sport pour parler politiques. Et c’est sûrement pour nous donner l’impression qu’on est un peu plus con chaque année. À quand l’instauration des paris électorales par la FDJ ? Et aujourd’hui, si ce billet est un coup de gueule, il est l’expression de l’haleine de souffre que les gens m’insufflent.
Buvant un verre en cette saint-Patrick à la folie hypocrite qui m’insurge, au gens de mon passé qui m’ont fait du mal sans se poser de questions, à ceux qui le feront, à vous qui m’ennuyer. Et si je donne l’impression d’être en colère, c’est l’effondrement de mon besoin de m’amuser de vous, c’est que j’ai pris tout ce que j’avais à savoir, c’est le dégoût que l’on m’apporte.
Doux baisers.
Smacks.
PS: Pas de question cette fois-ci. La prochaine fois je parlerai (ou pas) de l’art de la simplicité et de la détente..
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